Par opposition aux « hard skills », compétences techniques mesurables, les « soft skills » sont les qualités humaines que tout collaborateur en entreprise a intérêt à identifier et à valoriser pour en faire un vecteur de motivation, de créativité, de performance…  A compétences égales, les soft skills font la différence. Cependant ces qualités entrepreneuriales, transversales, sont encore très peu enseignées. Randstad et le Journal du Net ont répertorié les 10 compétences « douces » à posséder d’ici à 2020. Elles permettront de se démarquer et de mieux vivre le travail en entreprise.

Les soft skills, comme l’empathie, l’écoute ou le sens de la communication par exemple, apparaissent en effet comme une condition sine qua non au succès d’un manager – et par ricochet, à la performance de l’entreprise. Les soft skills sont au service des hard skills. Elles représentent en quelque sorte le « capital humain » de l’entreprise.  « Pour que ces compétences « douces » deviennent « dures », chaque entreprise doit d’abord s’interroger sur ses propres aptitudes clés : quels sont les leviers et les freins à la performance et à l’engagement dans son contexte stratégique, quels sont les leviers de la qualité de vie au travail ? » (Jean-Louis Prata, Directeur de l’innovation à l’Institut de Médecine Environnementale). L’enjeu est de taille : croiser le référentiel de soft skills établi par l’entreprise et les données de chaque collaborateur issues des évaluations et entretiens professionnels.

http://www.journaldunet.com/management/formation/1181998-les-soft-skills-a-posseder-en-2020-selon-randstad/

Et concrètement, comment évaluer ces Soft Skills ?
Listez-les compétences avec précision. Mémorisez-les en vue de l’entretien de recrutement, ou d’évaluation. Cette étape de mémorisation est simple mais servira de point de repère pour effectuer une mesure d’une ou plusieurs soft skills. Vous pouvez d’ailleurs utiliser une grille de notation.
Par exemple, sur une échelle de 0 à 10, cette personne semble avoir une soft skill « adaptabilité » de niveau « 6 ». Vous pouvez également questionner le candidat sur ses soft skills pour mesurer sa sensibilité à ce type d’aptitudes.
S’inspirer des soft skills des autres est aussi un fabuleux moyen de se perfectionner dans les siennes. Si vous voulez améliorer votre élocution orale, observez les personnes qui sont à l’aise à l’oral. Vous en retirerez des informations précieuses pour votre propre travail de développement.
Ce qu’il y a de passionnant avec les soft skills, c’est qu’elles sont « contagieuses ».
Une matrice de polycompétences peut s’avérer utile pour cerner les besoins de formation du personnel dans ces domaines. Elle offre la possibilité de faire un point sur les savoir-faire (hard skills) et les savoir-être de chaque collaborateur et d’évaluer les progrès de chacun dans l’acquisition de nouvelles compétences. Elle doit être actualisée au fil de l’eau de leurs évolutions notamment à l’occasion des évaluations des collaborateurs.
MATRICE DE POLYCOMPÉTENCES

Ici un exemple de matrice qui pourrait être enrichi de « Soft skills » tels que le souci du service client, l’intelligence émotionnelle, la négociation, ou encore la pensée critique.